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Vivons nos temps
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26 octobre 2022

Un monde meilleur est-il encore possible ?

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Permettre aux néo-libéraux de se maintenir au pouvoir ne peut faire qu’empirer les catastrophes que nous vivons.

Les récits, tragiques, sur la réussite sociale par exemple (via les hautes écoles élitistes) qui valorisent l’individualisme, ne sont que l’apanage d’un système que l’on nomme le « macronisme ». Il faut à ce sujet se reporter aux travaux, d’une rare perspicacité, de Myriam Revault d’Allonnes qui l’a très bien défini (L’esprit du «macronisme, Le Seuil 2021).

Dans ce système hégémonique, seuls les archi diplômés sont reconnus, les autres étant considérés comme des vies qui ne valent rien. Et ce mantra néolibéral est rabâché quotidiennement par des médias asservis.

Or, le le célèbre psychiatre Boris Cyrulnik l’a rappelé à plusieurs reprises : ce principe de réussite est non seulement anti-résilient, mais plus encore, il est au prix d’une dilution des liens dans le couple, avec les enfants, et porte atteinte à la santé mentale. Réussir « macroniquement » a donc un prix exorbitant. Et on peut noter que ce système mortifère maintient la confusion entre réussite sociale et épanouissement.

Et un autre indice sur la déliquescence de notre société est le nombre faramineux de véhicules 4X4 surpuissants et surdimensionnés pour un usage urbain, vendus chaque année en France.

Signes incontestables de la bêtise déguisée en réussite matérielle. Une victoire de l’emprise du paraître. Et, malheureusement, pour ces propriétaires d’engins inutiles, nous ne pouvons plus rien faire.

Comment peuvent-ils comprendre que, dans une société où le lien social a été détruit, l’individu est seul face à une solitude sans nom, que le citoyen – mérite-t-il encore cette appellation ? - n’a plus d’existence en l’absence de performances. Or, nous pouvons noter que dans une telle société l’entraide n’est plus, ou plutôt réduite à peau de chagrin. Et pour les autres « croyants » dans le « macronisme », il leur restera leurs beaux 4X4 !

Je ne peux effacer de ma mémoire comment, pendant la crise du Covid, le « macronisme » désignait les gens dont la vie est sans valeur : les vieux, que l’on a vacciné, dans l’urgence – car ils seraient les plus fragiles – avec un médicament expérimental ! L’avenir, sur la gestion de cette crise du Covid, nous révélera certainement de violentes vérités.

Tout cela ne doit plus être. Nous voyons de plus en plus les ravages du réchauffement climatique. Et toujours l’inaction politique pour enrayer un tant soit peut ces catastrophes en cours et à venir.

Nous devons, coûte que coûte, faire advenir cette société de la Connaissance, faire reculer ce monde d’hier qui revient en force.

Réapprenons la solidarité à la façon des Indiens Naskapis, ethnie du Labrador, par exemple, qui croient en la présence d’un Ami et qu’ils voient en chacun.

Souvenons-nous de l’injonction de Nietzsche Vivez votre vie à fond, ne laissez aucune vie non vécue derrière vous. Réapprendre la solidarité peut être tout simplement dire Je t’aime à ceux que vous aimez. Un petit pas pour commencer à sortir de cette société funèbre.

Faire advenir la société de la Connaissance c’est assister à la naissance d’un avenir fait de partage(s) et d’entraide, seuls moyens de sauver et notre planète, et notre espèce.

A méditer aussi la réflexion de Judith Butler : « une vie bonne est une vie vécue avec les autres, une vie qui ne serait pas sans ces autres ».

Image : archzine.fr

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