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8 février 2020

Divorce : comment la justice transforme les mères en mendiantes, et les pères en bons princes

mere Près de 40% des pères séparés se dérobent à la pension alimentaire. En France, ce n'est pas le fisc qui rappelle à leurs devoirs les mauvais payeurs. Mais plutôt la CAF qui verse des allocations aux mères célibataires qui s'appauvrissent massivement avec la séparation.

Le gouvernement l’avait annoncé avec force communication à l’automne 2019 : l’année 2020 serait celle de l’avènement de la justice familiale. En fait, de l’arrivée d’un ambitieux service public des pensions alimentaires. Car un tel service figure bien, noir sur blanc, dans la loi de financement de la Sécurité sociale telle qu’on la trouve scellée au Journal officiel du 24 décembre 2019. 

Ce “service public de versement des pensions alimentaires" doit voir le jour à l'été, tandis que jusqu'à 40% des pensions ne sont pas payées par ce que le texte appelle bien sûr encore “le parent débiteur” à ce qui reste, du coup, “le parent créancier”. Mais dans la vie, on pourrait tout aussi bien dire “par le père”... “à la mère” :

Concrètement, ce “service public des pensions alimentaires” ambitionne de contraindre davantage au paiement de la somme convenue en cas de séparation avec enfant - que les parents aient été mariés ou pas : la pension devra être versée directement à l’agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa), qui, elle, la reversera dans un second temps.

Ecouter l'émission que France Culture a consacré à ce sujet

Photo : dans plus de 85% des cas, une famille monoparentale est en fait une mère célibataire.

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