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Vivons nos temps
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21 novembre 2019

«Le logiciel Watson peut parcourir un dossier médical de 300 pages en une demi-seconde»

log L’intelligence artificielle est partie à l’assaut de différentes disciplines scientifiques. La santé, et plus spécifiquement l’oncologie, est l’un des domaines d’application précurseur de cette nouvelle technologie.

Qu’il s’agisse d’analyser les distorsions de l’espace-temps, d’étudier le génome humain, ou encore de prédire les phénomènes climatiques extrêmes, nul doute que l’intelligence artificielle gagne toujours plus de terrain dans les laboratoires de recherches. A l’ère du Big Data, le deep learning ou apprentissage profond, représente un outil puissant au service des scientifiques, de par son habilité à trier, à structurer et à donner du sens aux données.

Secteur d’application précurseur de l’intelligence artificielle, la santé n’échappe pas à cette vague de fond. Et pour cause: récolté par le biais de senseurs de toutes sortes, des smartphones ou encore des examens cliniques, le volume d’informations médicales suit une croissance exponentielle, doublant chaque année. Sans compter l’abondance de la littérature scientifique: 700 000 articles seraient publiés tous les ans. Un médecin étant capable d’en lire, en moyenne, 200 sur la même période de temps, on comprend mieux l’enjeu lié à l’intelligence artificielle.

Limites du cerveau humain

Certaines disciplines médicales comme l’oncologie se sont considérablement complexifiées au cours des dernières années. Aujourd’hui, on ne parle plus du cancer comme d’une maladie unique, mais d’une centaine de sous-types de maladie. Afin d’offrir une prise en charge optimale à ses patients, un médecin doit donc prendre en compte non seulement le profil génétique des tumeurs – étant donné que les différents types de mutations ne répondent pas de manière égale aux traitements proposés –, mais aussi de nombreux autres paramètres complexes.

«On arrive aux limites de ce que le cerveau humain est capable de faire, concède Olivier Michielin, médecin chef de l’oncologie personnalisée analytique du CHUV, à Lausanne. C’est pourquoi je suis convaincu que ces techniques d’intelligence artificielle feront partie, à terme, de notre arsenal thérapeutique. Plus personne n’a de doute sur le fait que, dans le futur, l’on ne pourra plus gérer seul, de manière optimale, la masse d’informations que l’on devra prendre en considération pour la recherche du meilleur traitement.» En savoir plus

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