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30 octobre 2019

Des obsèques qui vous ressemblent

obs Oui, on peut rire et chanter lors d’obsèques. Dans «Un enterrement comme je veux!», Sarah Dumont incite chacun à imaginer une cérémonie à son image.

Enterrer un proche n’est pas léger. Mais cette étape n’a pas lieu d’être sinistre. Parce qu’elle fuit les funérailles glauques, la journaliste Sarah Dumont publie Un enterrement comme je veux!, ouvrage à la fois pratique et libérateur autour des obsèques. Des verres de blanc sur le cercueil d’une bonne vivante, un funérarium décoré avec des astronautes pour dire au revoir à Léo, 4 ans, un dernier voyage en Maserati ou encore une danse de parapluies: selon la créatrice du site Happyend. life, «tout est possible. Il suffit de demander.»

Le principal? Que la cérémonie ressemble à la personne décédée et permette à l’audience «de lâcher ses émotions». A ce propos, saviez-vous que le Service genevois des pompes funèbres met à disposition des cercueils en bois naturel qui peuvent être peints par les proches?

Un enterrement comme une fête. Un moment de joie où l’audience célèbre la vie de la personne disparue plutôt que sa mort. Ce parti est de plus en plus adopté, assure Sarah Dumont, qui se base sur les funeral planners actifs aux Etats-Unis. A l’image des célèbres wedding planners, ces professionnels organisent des obsèques plantureuses où se succèdent actions spéciales, buffet, vidéos, prises de parole, orchestre, etc. «Parce qu’ils ont une vision moins sacrée de la mort, les Anglo-Saxons sont nombreux à anticiper leur départ. Ces cérémonies à la carte ont leur coût. Aux Etats-Unis, il n’est pas rare de dépenser 8500 dollars pour ses obsèques.»

obs1 En Europe, une telle démarche peut choquer à double titre. D’une part, il n’est pas facile d’envisager sa fin sans trembler ni céder à la superstition qui veut que lorsqu’on l’évoque, on la provoque. D’autre part, organiser sa fête d’adieu en y consacrant un tel soin et un tel budget pourrait témoigner d’un besoin de contrôle et d’une vanité mal notés dans nos contrées… «Au contraire, corrige Sarah Dumont, il n’y a pas plus apaisant pour les proches que de connaître les dernières volontés en la matière de la personne décédée.» Accéder au reportage signé le Temps

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