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23 septembre 2019

Un monde postapocalyptique en manga, vu à l’encre de Shin

yami Seule mangaka romande à avoir trouvé le chemin de l’édition, la jeune autrice Yami Shin prépare le cinquième volume de sa série «Green Mechanic». Avec la même crainte et la même excitation que pour le premier tome.

Lorsque nous la contactons, la mangaka préfère se déplacer à la rédaction plutôt que d’accueillir chez elle. Soucieuse de garder une part de mystère sur son identité et sa vie privée, elle nous fait promettre de ne rien dévoiler de son vrai prénom, de son nom ou de son lieu d’habitation en Romandie. Ni même de son âge, bien qu’il soit «facile à estimer, vu que je dis partout que j’ai grandi devant Le Club Dorothée».

Entre 1987 et 1997, cette émission française devenue culte provoque une mini-révolution culturelle pour toute une génération, en diffusant les premières séries animées japonaises dans le monde francophone. Devant son poste de télévision, la petite Romande s’éduque au manga.

Elle découvre avec fascination Sailor Moon ou encore Nicky Larson, puis des séries plus adultes comme Evangelion, dont elle découvre l’œuvre papier, originale. Elle se met à dessiner, se découvre un vrai coup de crayon – «précis et onirique», dira plus tard son éditeur, Ahmed Agne. Elle se lance dans le magazine amateur au mitan des années 2000, montre son travail dans des conventions de fans, mais n’imagine pas une seule seconde en faire son métier.

Tremplin vers le succès

Car rien, jusque-là, n’a été facile. «Je ne suis pas un exemple à suivre, confie-t-elle, presque gênée. Je fais partie de ces gens qui se sont cassé la figure à la fin de leur scolarité. Mais j’ai appris à me débrouiller, j’ai fait des petits boulots, parce qu’il faut bien gagner sa vie.» Notamment vendeuse pour un magasin de chaussures et de prêt-à-porter. Elle n’est pas encore Yami Shin, mais s’apprête à le devenir.

Tout commence le jour où elle se fait renvoyer dudit magasin, en 2015. La suite de l'entretien

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