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23 septembre 2019

Dominique Bourg: «On identifie neuf limites planétaires, dont quatre ont déjà été franchies»

bourg A l’aube de nouvelles manifestations pour le climat, le professeur et philosophe Dominique Bourg revient sur le modèle d’une «écologie intégrale» qui permettrait d’inverser la tendance actuelle à l’explosion des limites terrestres.

Il n’est pas optimiste quant à l’avenir de la planète, et pourtant il continue à parler avec verve des changements que l’humanité devrait mettre en œuvre pour la sauver. Dominique Bourg est professeur à l’Institut de géographie et durabilité de l’Unil, mais aussi philosophe, auteur de nombreux ouvrages, et directeur de la revue en ligne Lapenseeecologique.com.

Il revient pour Le Temps sur le concept d’«écologie intégrale» qu’il développe dans son livre Ecologie intégrale: pour une société permacirculaire, corédigé avec Christian Arnsperger, également professeur à l’Unil. Un modèle de société qui permettrait d’inverser la tendance à l’explosion des limites planétaires, que dénonceront encore dès demain les manifestants pour le climat en Suisse comme à l’international. Dominique Bourg a aussi postfacé le Manifeste pour une écologie intégrale de Delphine Batho, ancienne ministre française de l’Ecologie, et publiera Le Marché contre l’humanité aux Editions PUF le 9 octobre.

Le Temps: Commençons par le vif du sujet. Quels sont les fondamentaux pour comprendre l’écologie intégrale?

Dominique Bourg: L’écologie intégrale passe par les aspects sociaux et écologiques, qui deviennent le centre de la société. C’est la première chose. La deuxième, c’est qu’on doit absolument, dans la compréhension des aspects sociaux, tenir compte des coûts écologiques. Pour cela, on dispose de deux indicateurs: les limites planétaires et l’empreinte écologique – nous en sommes aujourd’hui à consommer 1,7 planète en une année. On identifie neuf limites planétaires, dont quatre ont déjà été franchies (biodiversité, usage des sols, flux de phosphore et d’azote). La suite de l'entretien

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