Le sport de haut niveau face au «pourquoi»
Les cas de burn-out se multiplieraient dans le milieu du cyclisme professionnel. Les athlètes sont comme vous et moi menacés par la perte de sens du quotidien.
Dimanche se terminera à Paris l’une des plus belles éditions du Tour de France de ces dernières années. A trois étapes de son épilogue, ils sont encore au moins cinq à rêver du maillot jaune. D’autres en sont à chasser leur humeur noire.
Peter Kennaugh et Marcel Kittel n’ont même pas pris le départ de la Grande Boucle. Rohan Dennis n’était pas blessé mais a dit stop lors de la douzième étape. D’autres luttent dans le peloton en même temps qu’avec leurs démons intérieurs. Le sujet est tabou, mais le cyclisme professionnel serait une machine à fabriquer des burn-out.
La petite reine n’est pas la seule à faire danser ses champions sur un fil. La skieuse Lindsey Vonn a traîné une dépression pendant des années. Le boxeur Tyson Fury a plongé dans la cocaïne pour surmonter son mal-être. Novak Djokovic a mis des mois avant de balayer un profond coup de blues. Et il ne s’agit là que de cas qui concernent des athlètes au sommet. Voir l'intégralité de ce dossier de Lionel Pittet