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7 mars 2019

Qui veut la mort de la nature ? Virginie Maris "La part sauvage du monde"

partFace à l’Anthropocène, la philosophe Virginie Maris défend une conception forte de la nature sauvage. Critiquant les évolutions récentes de la pensée environnementale, elle invite à résister contre son recentrement en cours vers un monde humain et seulement humain.

La nature a la vie dure. Mille fois, les sciences humaines et sociales l’ont enterrée et pourtant elle continue d’habiter les pages de nombreux ouvrages, voire de s’immiscer dans le titre de ceux-là mêmes qui invitent à la congédier. La nature est-elle un de ces concepts que l’économiste australien John Quiggin a qualifié de « zombies », de ces idées mortes qui continuent à marcher avec nous, parce que nous ne parvenons pas à nous en séparer alors même que l’on sait qu’elles sont fausses ? Tout comme le « marché efficient », la nature n’existerait pas, et pourtant elle continuerait à jouer un rôle structurant dans la fabrication des politiques publiques visant la famille, la santé ou l’environnement. C’est bien ce que dénoncent les critiques sociales dites « constructivistes » qui, depuis les années 1960, se sont essentiellement développées contre l’idée de nature. Voir l'analyse de Rémi Beau, docteur en philosophie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chargé d’enseignement dans la même université et spécialisé en philosophie environnementale

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