Soirée à la Fondation Van Gogh d’Arles

Dernièrement, je fus convié, par la grâce  d’une association patronale régionale, à la présentation de la Fondation Van Gogh à Arles.

Cette dernière est confortablement installée dans les anciens locaux qu’occupait autrefois la Banque de France. Des travaux titanesques furent nécessaires pour faire de ce lieu un promontoire de l’Art, dont Van Gogh reste le phare, dispensant sur cette belle Provence, chère à Giono, Pagnol et tant d’autres, un éclairage bienveillant.

Cette Fondation est menée d’une main de maître par une jeune femme, dont la passion pour l’Art ne fait aucun doute, et toute son énergie tournée vers son développement.

Que de beaux projets sont en cours de réalisation, tout comme l’exposition actuelle du jeune artiste peintre chinois Yang Pei-Ming, dont l’œuvre, fortement influencée par le génie de Van Gogh, illumine les cimaises de la galerie.

La mission de ce capitaine de vaisseau qu’est la Fondation est nous rapprocher. Rapprocher les femmes et les hommes, rapprocher les différences et les traditions.

Autant de défis, de projets, de rencontres, de promesses, d'alliances.

Nous rapprocher les uns des autres.

En effet, tout est dans ce lien que l’on nomme justement Art, ce lien qui unit celui qui découvre et celui qui fait découvrir, celui qui s'émerveille et celui qui continue à s'émerveiller, car le rôle premier de cette Fondation, encore emplie de jeunesse, c'est la reconnaissance du droit, pour les femmes et les hommes, de pouvoir cultiver, chaque jour, leur excellence par la médiation de l’Art.

Car chacun d'entre nous est le dépositaire de l'histoire, de son histoire, des valeurs communes et de ses propres valeurs, chacun d'entre nous nous invite à découvrir les mille et un secrets qui confèrent à sa différence.

Ce projet, cette Fondation, est une aventure humaine extraordinaire. Et, consciente de l'importance de ce dessein, la Fondation Van Gogh vous accompagne, vous les mécènes, vous les porteurs de projets.

Porter un projet c'est une chance, celle de pouvoir commencer quelque chose car toutes les portes du possible sont ouvertes.

Et, en apothéose, l'esprit d'équipe, la solidarité, c'est aussi cela la Fondation, et l'union fera toujours la force.

Il est je crois, opportun de rappeler ici une des règles de la bienséance qui est que le désir premier de l’invité est d’être distrait et d’oublier ses préoccupations quotidiennes. Ensuite, s’il désire briller, se déployer et faire une impression favorable, il y trouvera, peut-être, quelque justification à sa propre existence. Mais alors, que désire l’hôtesse ? Une hôtesse désire simplement être remerciée. C’est ce que je fais aujourd’hui.

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