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Vivons nos temps
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21 octobre 2014

A propos de la vitesse…

vitesse1Reparler de la vitesse et de sa limitation, c’est toujours bienvenu à l’heure où le Mondial de l’auto a fermé ses portes. En fait, elle a toujours fait peur. Quelle que soit son origine, comme en témoigne un arrêté du maire de Bergerac (Dordogne) prévoyant que, en ville, « les cyclistes seront tenus de mettre pied à terre et de conduire leur machine à la main ». C’était en 1898, année du premier record automobile, établi par le comte de Chasseloup-Laubat, avec un peu plus de 63 km/h… Trois ans plus tard, un décret précisait que la vitesse des « voitures sans chevaux » devait être ramenée à celle d’un homme au pas dans les passages étroits ou encombrés. Mais, pour plus de sécurité, on avait instauré, en 1899, le certificat de capacité à conduire les véhicules à pétrole, ancêtre direct de notre permis de conduire, rebaptisé ainsi en 1922. Un examen étonnant puisque le candidat devait se rendre – au volant de son véhicule – à la préfecture ou à la gare la plus proche pour y prendre l’examinateur, qui était fonctionnaire du corps des Mines, affecté à cette mission du fait de sa connaissance des explosifs. Il n’était question ni d’épreuve de code ni véritablement de conduite, le postulant se contentant de démontrer ses aptitudes en faisant faire un petit tour à l’examinateur. Celui-ci se contentait de lui recommander très courtoisement d’être prudent aux carrefours et de na pas oublier le carburant, qui s’achetait alors… à l’épicerie. En effet, faute de garages et de stations-service, c’était là que l’automobiliste trouvait le pétrole, par bidon de cinq litres, pour en remplir lui-même son réservoir avec un entonnoir… Source : Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste

Illustration : 20minutes

 

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