Antennes-relais, téléphones portables, tablettes wifi, des risques sanitaires réels

Le renvoi de la proposition de loi sur l’abaissement de l’exposition aux champs magnétiques (à l’Assemblée Nationale la semaine dernière) a de quoi refroidir ceux qui étudient les effets des portables et du wifi. Pourtant les rapports (Bio Initiative 2012) et études comme les témoignages vont dans le même sens : les risques liés aux ondes électromagnétiques sont réels et le temps est venu d’agir…

Les différents collectifs constitués réclament un abaissement de la puissance des antennes-relais de 0,6 volt par mètre. Et c’est ici un minimum. Aux Etats-Unis, le docteur David Carpenter a apporté la preuve que l’exposition aux ondes électromagnétiques augmentait le risque de cancer de 40% !!! Notamment chez les gros utilisateurs du portable : plus de vingt minutes par jour !

D’ci fin 2013, plus de 200 opérateurs de téléphonie mobile dans 75 pays auront lancé un réseau 4G. Plus de 300 appareils en 4G (smartphones, tablettes et clés de sécurité) devraient être disponibles bientôt. En France, les consommateurs achèteront 22 millions de mobiles et 4,5 millions de tablettes. L’ngorgemen tde la bande passante est proche. Un smartphone génère 35 fois plus de trafic qu’un portable classique. Et d’ici 2016, le trafic sans fil sera 50 fois supérieur à celui de 2012.

Face à ces menaces sur la santé, la réglementation est obsolète quand elle n’est purement inexistante. En France, les émissions des antennes-relais sont régies par le décret du 03 mai 2002 qui fixe les minima d’exposition de 41 à 61 volts par mètre. Pour le wifi, technologie particulièrement néfaste car elle utilise la fréquence de 2400 MgHz, soit celle des micro-ondes, il n’y a aucune réglementation. On le retrouve donc partout ! Aussi bien dans les hôtels que dans les établissements scolaires, les maisons de retraites, les hôpitaux. Une étrangeté : les élèves du collège Jean-Jaurès d’Albi ont reçu en cadeau une tablette offerte par le Conseil Général… Fait étrange quand on sait que le Conseil de l’Europe recommande de préférer la connexion filaire au wifi dans les écoles ou que, depuis juin 2011, le Centre international de recherche sur la cancer – structure rattachée à l’OMS – a classé comme « cancérigènes possibles » les ondes électromagnétiques.

Sources :   Cartoradio

Antennes mobiles

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Robin des Toits

Santé - Nature - Innovation

Bio Initiative (rapport bio initiative 2012)