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1 août 2012

Faut-il miser sur la voiture électrique ? par Cécile Chevré, économiste

elecAvant que la vague des Jeux olympiques emporte tout sur son passage, les unes des journaux étaient trustées par le secteur automobile, entre les annonces de fermetures d'usines par PSA et celle par Arnaud Montebourg d'une prime certifiée écolo accordée à l'achat d'un véhicule électrique ou hybride. 7 000 euros de bonus pour une voiture électrique et 4 000 euros pour une hybride.

L'occasion de nous intéresser au secteur automobile... ou pas.

La révolution de l'électrique fait pschitt... Commençons par la voiture électrique ou hybride. La mesure annoncée par le gouvernement est censée encourager les mécréants du pétrole que nous sommes à se tourner vers des véhicules plus propres. Il faut dire que si les véhicules hybrides existent depuis 1997 (année de lancement de la Prius par Toyota), et qu'ils ont progressivement gagné des parts de marchés, on ne peut pas dire qu'ils soient devenus la norme. Quant aux véhicules électriques, à part les Autolib' qui sillonnent depuis quelque temps les rues parisiennes et quelques utilitaires, ils se font bien rares.

"2012 devait être le vrai coup d'envoi de la voiture électrique. Renault a sorti son modèle électrique en 2011, la Fluence Z.E., alors que Peugeot et Citroën avaient déjà lancé leurs modèles iOn et C-Zéro depuis 2010. A l'étranger, les pionniers comme GM ont misé sur leur modèle hybride, comme la Volt, pour se relancer. Cette année était l'occasion de voir la compétition s'engager entre les grands constructeurs".

"Mais le succès n'est pas au rendez-vous. Depuis janvier, seulement 1 594 voitures particulières ont été vendues en France ! Et encore, près des deux tiers de ces voitures ont concerné Autolib'".

Pourquoi ? Est-ce une question de budget ? En effet, à l'achat, ces véhicules "verts" sont plus chers que des véhicules classiques. Le bonus promis par le gouvernement est donc censé encourager de potentiels acheteurs qui avaient jusque-là été retenus par le prix de la voiture – propre – de leurs rêves.

Uniquement une question d'argent donc ? Et si le peu d'engouement des automobilistes pour les véhicules électriques ne tenait tout simplement au fait qu'ils exigent un trop grand changement de notre mode de consommation. Passer à des ampoules basse consommation, remplacer votre vieux réfrigérateur par un plus performant et moins gourmand en électricité, acheter des sacs poubelles en plastique recyclé, tous ces gestes estampillés verts ou responsables n'exigent souvent de vous qu'un peu plus d'euros à sortir de votre poche, pas un bouleversement de vos habitudes de vie.

Par contre, opter pour des toilettes sèches ou acheter un véhicule électrique nécessitera un peu plus d'adaptation de votre part. S'adapter à l'autonomie de la batterie, aux rechargements réguliers, etc. Contrairement aussi aux véhicules hybrides (dont la batterie électrique se recharge grâce au fonctionnement du moteur).

Pour résumer, le remplacement des voitures diesel ou essence par des voitures électriques n'est pas pour tout de suite... aide gouvernementale à l'achat ou pas.

 

 

 

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