Réagissons aux catastrophes écologiques industrielles

A propos de la fuite de gaz d’une plateforme d’extraction appartenant au groupe Total, qui, selon ce dernier, est inoffensive pour l’environnement (ce n’est pas ce qu’en disent les ingénieurs de Green Peace), il faut rappeler que la défense de notre environnement est l’affaire de tous, et il n’est nul besoin d’adhérer à un parti pour ce faire.

Les multinationales récupèrent trop souvent, et de façon fort habile, la notion de développement durable, qui devient de ce fait, un simple support publicitaire. Ce maquillage vert, qui occupe l’espace médiatique, élude, volontairement, les idées, modestes mais efficaces, qui conduisent à un usage écologique et équitable des ressources naturelles.

Pour en revenir à Total, il faut rappeler, encore une fois, que les océans occupent la plus grande partie de la planète. Peuplés de millions d’espèces animales et végétales, ils procurent une nourriture saine et de l’air pur. Pourtant, sous les feux croisés de multiples pollutions – eaux usées, rejets chimiques, pêche industrielle et marées noires (encore Total !) – la mer se vide. Les réserves halieutiques déclinent. N’est-il déjà pas trop tard ?

Les multinationales, telles Total, détruisent nos environnements pour une recherche de profits maximale. Or, le partage des ressources naturelles, de plus en plus convoitées alors que le nombre d’individus augmente, conduit certains pays à la guerre. Mais le péril que représente l’appauvrissement des écosystèmes offre aussi l’occasion de se rassembler autour de la défense de notre maison commune : la Terre. Seule une gouvernance et une répartition plus équitables des richesses peuvent créer les conditions d’une lutte solidaire pour la protection de nos environnements.