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Vivons nos temps
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29 mars 2012

Derrière le fin sourire de jeunes filles en fleur(s)

petitefilleDans leur grand zèle, les rédacteurs de nos droits en ont oublié peut-être un, minuscule il est vrai : celui de se taire, de fuir les beaux parleurs dans une galaxie différente. Laissons les mots à leur tapage, réfugions-nous dans le silence d’un sourire.

Dans la campagne politique actuelle, que de dires, de promesses, de remises en questions de nos droits les plus élémentaires, que de gesticulations. C’en est devenu épuisant. Fermons-nous à ces messages sans but véritable, excepté peut-être celui que recherche chacun des candidats : accéder à la fonction suprême. Tiens donc, parlons-en de cette fonction suprême. Naïvement, j’ai toujours pensé que ladite fonction consistait justement à permettre à chacun d’entre nous à vivre sa vie le mieux possible, en bénéficiant de toutes les avancées sociales et technologiques. Est-ce le cas ? Nous en sommes loin encore de ce rêve qui nous permettrait de jouir du miracle de la vie.

Car, quelles satisfactions retirons-nous de ce commerce de mots lancés à la cantonade par ces tribuns ? Quelles jouissances retirons-nous des paroles et autres discours des uns et des autres ? Et surtout quels champs nous ouvrent-ils ? Ne sommes-nous pas capables d’entretenir un dialogue de proximité avec ceux et celles qui nous sont le plus proches ? 

Organisons l’ouïe buissonnière pour n’entendre que ce qui nous ouvre les portes du plaisir, les belles choses, les jolies réalisations tues par les médias. Ressourçons-nous, par exemple, auprès d’artistes, auprès de poètes, auprès de philosophes. Lisons de belles histoires, retrouvons nos joies d’une enfance qui nous fait cruellement défaut en ces temps gris emplis de drames divers.

Ce ne sont là que de petits plaisirs, certes, mais constructeurs ou plutôt reconstructeurs, positifs, érudits aussi probablement. Mais ils peuvent aussi nous redonner une joie de vivre que je ne distingue plus chez mes contemporains.

Le printemps est revenu. Profitons-en donc pour nous réfugier derrière le fin sourire des jolies filles en fleur(s).

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