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16 mars 2023

La permaculture est un urbanisme, par Éric Charmes

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Une exposition itinérante, actuellement présentée à Marseille, explore les relations entre architecture, urbanisme et agriculture. Son curateur, Sébastien Marot, met des pratiques comme la permaculture et l’agroécologie au centre des débats.

Sébastien Marot est un spécialiste reconnu du rapport entre territoires et architecture, à la fois pour ses propres textes et pour ceux qu’il a fait connaître. Il a ainsi fondé ou participé à la fondation de trois revues, dont Marnes, lancée en 2011 avec Éric Alonzo, alors comme lui enseignant à l’École d’architecture de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée, et Le Visiteur, lancée alors qu’il était délégué général de la Société française des architectes. Dans l’éditorial du premier numéro du Visiteur, publié en 1996, Sébastien Marot insiste sur la nécessité de penser la manière dont le site, le lieu et la géographie peuvent guider le projet d’architecture ou d’urbanisme. Dans cette perspective, les territoires de faible densité, les banlieues, les espaces périurbains et les campagnes prennent un sens différent, moins définis par les objets architecturaux que par les infrastructures, les parcs, les paysages. De là peut émerger un regard architectural moins critique sur les espaces qui ne portent pas les signes canoniques de l’urbanité, comme la densité bâtie. À l’opposé du « sur-urbanisme » que Sébastien Marot voit incarné dans une forme d’héroïsme architectural, à coups d’objets qui sont autant d’œuvres d’art plastique, une poétique peut naître d’un « sub-urbanisme », attentif au substrat des objets bâtis, et acceptant une sous-détermination des paysages par l’architecture. L’exposition Prendre la clé des champs (initialement conçue en anglais et intitulée Taking the country’s side) s’inscrit dans la continuité de ces réflexions en caractérisant les sites non plus seulement à partir des parcs et des infrastructures, comme Sébastien Marot l’a longtemps fait, mais par l’activité agricole. Cette évolution s’inscrit dans la prise de conscience des urgences écologiques. Lire la suite de ce dossier 

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