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4 décembre 2019

Au Bangladesh, la bataille pour la vie des ouvrières du textile. Un reportage de Reporterre

bangladesh Le film « Made in Bangladesh », de Rubaiyat Hossain, raconte le quotidien et le combat pour leurs droits d’un groupe d’ouvrières de l’industrie du textile bangladaises. Cette fiction s’inspire de la vie de Daliya Akter.

Shimu, 23 ans, travaille dans une usine de prêt-à-porter à Dacca, au Bangladesh. Soumise à des conditions de travail de plus en plus dures, elle décide de monter avec ses collègues — toutes des femmes — un syndicat, malgré les menaces continues de la direction et le désaccord de son mari. Se déroulant en 2013, le film Made in Bangladesh, dont Reporterre est partenaire, raconte le combat de cette jeune femme, sa lutte salvatrice contre l’exploitation du « manageur », l’autorité d’un mari au chômage et la « la pression d’en haut », qui impose au ministère du Travail de ne pas donner la signature finale nécessaire à la création du syndicat.

Made in Bangladesh est une fiction mais s’inspire de la vie réelle de Daliya Akter, une ouvrière du textile bangladais. À l’âge de 12 ans, a-t-elle raconté à Reporterre, Daliya a fui sa famille et la campagne pour Dacca, la capitale du pays, après avoir « pris peur » lorsque ses parents l’ont « donné en mariage à [son] cousin » de 40 ans. À Dacca, elle était logée par un autre cousin mais a rapidement cherché du travail car ce dernier « battait sa femme et ses enfants ». Daliya assistait « à de nombreuses violences ».

« On devait se cacher dans les toilettes quand des enquêteurs publics venaient inspecter »

Au bout d’un mois dans la capitale, elle a trouvé un emploi dans une usine de chaussures et a commencé à travailler, malgré son jeune âge. Cette illégalité ne posait pas de problème au « manageur » qui « connaissait très bien [l’âge de Daliya et de ses collègues] grâce au dossier de vaccination », mais ordonnait aux mineures de se « cacher dans les toilettes quand des enquêteurs publics venaient inspecter ». Le travail des enfants « se serait amélioré » depuis l’effondrement du Rana Plaza [1], et les enquêteurs feraient « plus attention maintenant », a dit Daliya.

Voir l'entretien de Reporterre

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