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Vivons nos temps
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6 août 2019

Le temps est bon, le ciel est bleu, nous avons rien à faire, rien, que d’être heureux par Elisa Rojas, un dossier des Glorieuses

gif Qui est l’autrice de la newsletter de la semaine  ?
Elisa Rojas, née au Chili, est avocate au Barreau de Paris. Elle milite dans le domaine du handicap sur les réseaux sociaux et à travers son blog « Aux marches du Palais ». Elle a également cofondé le C.L.H.E.E (Collectif Lutte et Handicaps pour l’Egalité et l’Emancipation).

On m’a demandé d’écrire sur les utopies féministes. A quoi ressemblerait un monde idéal dans lequel les combats féministes auraient porté leurs fruits et le patriarcat, disons même le « valid-arcat », n’existerait plus ?

Je ne suis pas très douée pour la science-fiction. Je sèche…

Est-ce que, comme certaines féministes le suggèrent sous l’impulsion de la colère (une colère bien compréhensible), on aurait « cramé » tous les mecs ? Dans ce cas, il n’y aurait plus aucun homme sur terre… Est-ce
que du coup les mauvaises féministes comme moi ne risqueraient pas de s’ennuyer un peu ? Ou alors est-ce que dans ce monde utopique je pourrais vivre comme dans la chanson d’Isabelle Pierre, Le temps est bon ? Je pourrais avoir un harem d’hommes avec plusieurs amis-amoureux (deux comme elle, j’ai peur que ça fasse « just ») qui me seraient entièrement dévoués et fidèles, tandis que moi… non. Ce ne serait pas idéal ça ? Non, attendez… Est-ce que je ne serais pas en train de confondre fantasme perso et utopie féministe ? Oubliez ce que vous venez de lire. Tout de suite !

Non dans un monde où les féministes auraient gagné le combat, nous ne dominerions pas les hommes comme ils
le font eux, évidemment non…nous serions à égalité. A égalité totale y compris sur le plan affectif, sentimental et sexuel. En apprendre plus

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