6 octobre 2017
Kazuo Ishiguro, musicien de la mémoire et de l’oubli
Le premier roman de Kazuo Ishiguro, Prix Nobel de littérature 2017, Lumière pâle sur les collines paru en 1982, s’ouvre sur un souvenir. Etsuko, une Japonaise venue de Nagasaki installée en Angleterre, se rappelle qu’elle voulait donner un prénom anglais à sa seconde fille – «peut-être dans le désir égoïste de me détacher du passé»; tandis que le père, un Occidental, souhaitait un prénom japonais: «Finalement, il accepta Niki, trouvant qu’on y entendait un vague écho d’Extrême-Orient». En savoir plus
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