Tournesols taïwanais, parapluies hongkongais. Occupy en Asie de l’Est
Les récentes élections à Taïwan et Hong Kong attestent de l’impact profond et durable qu’y ont eu les mouvements étudiants de 2014. Si l’expression d’une critique purement « identitaire » est impossible face à la Chine, les revendications démocratiques gagnent en revanche du terrain. Voir l'analyse de Ya-Han CHUANG, docteure en sociologie de l’Université Paris IV Sorbonne. Elle a soutenue en 2015 une thèse intitulée Au delà de l’"intégration" : migrants chinois à Paris, la formation politique d’un minorité.
En 2014, à six mois d’écart, deux mouvements de jeunes éclatent et occupent l’espace public pendant plusieurs semaines. Tout d’abord, à Taïwan, du 18 mars au 10 avril, pour protester contre l’Accord sur le commerce des services avec la République Populaire de la Chine, environ 200 jeunes étudiants occupent l’hémicycle du parlement pendant 24 jours. Suite à la pression sociale, le gouvernement de Taïwan est obligé de suspendre l’accord... Lire la suite