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Vivons nos temps
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16 octobre 2014

La France conservatrice ?

Actuellement on vote le budget. Mais j’observe que les vieux démons socialistes sont toujours présents, à savoir le plus virulent d’entre eux : le conservatisme.

Le paradoxe du socialisme social-démocrate de ce début du XXIème siècle réside dans sa quête de point d’équilibre entre plusieurs sources d’influences qui n’ont en commun que leur soumission à une idée déjà ancienne du développement économique et social : le primat de la croissance et la maîtrise des déficits. Ministres et hauts fonctionnaires, conseillers ou spécialistes en tout genre, syndicalistes ou membres du patronat, tous restent persuadés de ce primat du PIB sur toute autre considération, de la nécessité de la relance de l’industrie, de l’importance des grands projets pour l’emploi, ou des avantages des partenariats publics/privés (dont j’ai déjà parlé, notamment des risques qu’ils font peser sur les collectivités) pour engager des opérations monumentales…

En période de disette budgétaire et d’épuisement des ressources, les certitudes des sixties deviennent de véritables aberrations. Des grands projets en voie d’abandon, des industries « dépassées » subventionnées à perte, des autoroutes inutiles, des secteurs d’activités en péril, une décentralisation inachevée et une incapacité à imaginer d’autres modèles de développement entraînent les dirigeants socialistes sur la voie d’un conservatisme politique et social.

Et pour contrebalancer cette absence d’imagination et cette carence de solutions novatrices, ce gouvernement engage une série de réformes sociétales destinée à imprimer les marqueurs d’une « gauche » morale et libérale sur le plan des mœurs et du mode de vie.

Mais la conséquence de tout cela c’est qu’un climat délétère s’est installé dans notre pays. Sans compter la montée inédite de nouveaux extrémismes, à savoir un néo-populisme teinté de poujadisme.

Il est donc grand temps d'arrêter de se nourrir de renoncements qui génèrent l’absence de perspectives, mais d’opérer un changement radical : pourquoi pas une 6ème république ?

 

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