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14 octobre 2014

Octobre rose…mmm...il peut aussi être d'une couleur...

photos albi 010Tenez, ce week-end, sur la place du Vigan à Albi, se tenait l’opération Octobre rose, une opération de communication sur le dépistage du cancer. Sur ce point, j’ai moi-même reçu une invitation de la CPAM à me faire dépister ! Comme quoi, entre la gabegie du genre et tout le reste, tout le monde peut être concerné par un dépistage du sein aujourd’hui. En revanche, nous citoyens, pouvons à notre tour, dépister les maladies de notre pays ! Par exemple, dépister les anomalies dont sont porteurs certains projets initiés par nos élus. Je vous donne ici un exemple : actuellement, il est prévu 140 milliards d’euros d’investissements nouveaux (une somme colossale alors que la pays est à la ruine), dont 70% seront à la charge du public, le reste étant pris par le privé via des financements publics/privés, financements présentés comme une panacée. Or, la Cour des comptes a plusieurs fois démontré que ces financements pouvaient in fine, se traduire par un alourdissement des coûts pour la collectivité. L’autoroute A65 qui relie Langon (Gironde) à Pau (Béarn), inaugurée en 2010 est un cas d’école. Le groupe Eiffage s’est engagé à prendre en charge l’intégralité des coûts de construction en échange d’une concession sur 60 ans. Toute la classe politique s’en est félicitée. Mais il y a un hic : l’article 40 du contrat de concession stipule qu’en cas d’impossibilité pour le concessionnaire de tenir ses engagements, la dette qu’il a contractée retombe sur la collectivité ! Et des articles 40, il y en a dans tous les contrats public/privé ! Voilà une maladie de notre société qui est dépistable et à laquelle on peut porter remède. Par exemple, sortir des mythes : le miracle économique ne dépend plus d’infrastructures de transport. D’ailleurs la France est fort bien dotée en capacités routières, autoroutières et du rail. Et comme l’a rappelé Dominique Dron (Pour une politique soutenable des transports. Rapport au gouvernement 1995, La Documentation Française 2000) : « le développement socio-économique par les infrastructures relève plus du slogan que de la réalité ». Et il y a tant d’autres maladies qu’il nous faut dépister, avec pour objectifs, que les fonds attribués à des projets d’élus pour leur « postérité » soient alloués à solutionner les vrais défis pour demain : rendre viable un parc immobilier locatif, insuffler des fonds dans le développement des nos entreprises locales, mettre en place de véritables formations, ouvrir la certification (c'est-à-dire l’accès aux diplômes), veiller à une protection optimale de l’environnement (combattre les gaz à effet de serre,…), et tant d’autres.

Et la thérapie face à la gangrène de la folle dépense publique est la mobilisation, car il n’y a pas ici d’égoïsme au sens où chaque lutte, chaque opposant, a une conscience aiguë de l’unicité du monde et de la diversité des mobilisations.

Lire : Le petit livre noir des grands projets inutiles, par le Collectif Camille, éditions Le passager clandestin, 2013

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Statistiques pour l’équipement

Les nouvelles voies de tgv

 

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