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25 septembre 2014

Correspondances…pour un monde meilleur

Une de mes amies, œuvrant dans une grande médiathèque, me confie un ouvrage, dont le contenu est le fruit d’un très long travail. Il s’agit de la correspondance qu’ont entretenue Romain Rolland (prix Nobel de littérature en 1916) et l’immense écrivain autrichien que fut Stephan Sweig. Deux écrivains parmi les plus brillants de la première moitié du XXème siècle, réunis par un même amour des lettres. Ils vont, tous les deux, entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les guerres et leurs désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie !

Aujourd’hui, le monde est toujours en proie à la même folie. Est-il besoin de la rappeler encore, face à toutes ces dérives que nous subissons, que ces dernières mettent en grand péril tout un équilibre (écologique, économique, politique), dérives portées par ces nouveaux « seigneurs » parce qu'ils sont porteurs d'un pouvoir (aussi petit et aussi grand soit-il) et que, dans l'ivresse de ce pouvoir, ils ne pensent plus qu'à leur propre intérêt, réduisant ainsi le macrocosme humain (oserais-je dire universel) à leur propre et minuscule microcosme...Dans la nature, ce type de comportement conduit à la mort...Mais qu’advient-il donc de l’Humanité si ce n’est la même destination ?

Cet ouvrage que je vous présente ce matin, construit sous la houlette de Jean-Yves Brancy, est passionnant à plus d’un titre. Il nous rappelle que les mêmes causes amènent aux mêmes effets. Le duo Rolland/Sweig, à leur époque (ici, c’est la  période 1910-1919) qui est concernée) dénonçait la gabegie comme arme du désastre, mais aussi que l’amitié entre les peuples est possible, et que l’idée d’une Europe (enfin) unie est possible, reposant sur le socle ferme de la fraternité.

Cette correspondance est un livre d’espoir(s), un livre d’amour aussi, qui nous montre comment nous « accomplir » dans un monde où l’intelligence s’est dérobée au profit d’une violence sans limites.

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