Centenaire de la mort du poète Frédéric Mistral
“Un deuil national. Mistral est mort ! » Ainsi titrent les journaux en ces lendemains du 25 mars 1914. La Provence pleure son poète, le poète de Mirèio et de Calendau, de Nerto et du Pouèmo dóu Rose, des Isclo d’Or et des Oulivado. Celui qui a su redonner à la vieille langue d’oc ses lettres de noblesse et, en 1854, a fondé le Félibrige *. Celui qui a codifié l’orthographe de sa langue dans son monumental Tresor dóu Felibrige ou dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne. Celui qui a clairement affiché ses convictions fédéralistes dans son journal L’Aiòli. Lire la suite
Illustration : Portrait de Frédéric Mistral. Tirage photographique de Firmin Meyer, d'après un dessin de Jean-Joseph Bonaventure Laurens, 1852 © Bibliothèque Inguimbertine et musées de Carpentras