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28 janvier 2014

La mise en place des monopoles du savoir

Vous le savez maintenant, j’aime courir les vide-greniers, brocantes, vide-maisons, etc. Eh bien justement, lors d’une dernière manifestation de ce genre, j’achetais un livre dont le titre est « La mise en place des monopoles du savoir ». Cet ouvrage est l’œuvre d’un certain Charles-Xavier Durand, ingénieur ; il fut, en outre, enseignant-chercheur à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard. La première édition est de 2001, chez les éditions de L’Harmattan.

Je vous assure que l’enquête de l’auteur n’a pas pris une ride, on peut  même encore la qualifier de visionnaire. Je vous offre ci-dessous un extrait du préambule de celle-ci :

« A notre époque, comme aux précédentes, la force d’une langue est qualitativement et quantitativement mesurable dans les bibliothèques et les banques de données qu’elle a permis d’alimenter en ouvrages  artistiques, techniques et scientifiques dont la connaissance permet des réalisations précises. Une langue qu’on écrit pas, ou qui n’a pas servi de véhicule de transcription à la connaissance et à sa propagation fait plus difficilement fleurir la culture qu’elle sous-tend. Toute langue qui ne permet pas l’exécution de projets précis et qui ne sert pas au développement voit son utilité réduite.

Dans la plupart des pays industrialisés, les soi-disantes « élites » se font les relais efficaces d’une propagande visant à instaurer une langue unique et dont la force s’appuie sur de prétendus impératifs de communication et des nécessités commerciales à l’échelle planétaire. Cette politique ne se traduit jamais par des mesures ou des prises de position officielles, mais elle est délibérément pratiquée au plus niveau des instances étatiques et internationales.

Toutefois, un examen approfondi révèle que la dérive vers une langue unique ne relève nullement du pragmatisme mais seulement d’une idéologie implantée artificiellement par un conditionnement profond des esprits. Il n’est pas difficile de la discréditer. Le pire serait de laisser les questions linguistiques entre les seules mains des experts qui, jusqu’à présent, ont doucement refroidi les questions brûlantes entre leurs mains adroites, loin des polémiques de presse et des discours tapageurs de séances publiques où les abus actuels, tant en matière de langue scientifique que de langue de travail, pourraient être dévoilés, recensés, débattus, et, bien sûr, corrigés ».

Si vous avez la chance de vous procurer un exemplaire de cet ouvrage, n’hésitez pas à l’acquérir car, en le faisant, vous protègerez votre langue.

« La désinformation la plus profonde est celle qui porte sur la langue, celle qui, à coups de mots-repoussoirs tels que « fascistes », « réactionnaires », « ringard », tente de nous empêcher tout simplement de nous exprimer, ou qui, à coups de mots sésame-ouvre-toi, tels que « tolérance », « parité », « Europe », « mondialisation », réussit à imposer aux opinions hypnotisées la pire des politiques ! » (Vladimir Volkoff, lors d’un entretien avec Raphaël Dargent, fondateur de l’association « Jeune France »)

La mise en place des monopoles du savoir, de Charles-Xavier Durand, 2001, éditions de L’Harmattan

 

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