Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vivons nos temps
Vivons nos temps
Publicité
Derniers commentaires
Vivons nos temps
Archives
Visiteurs
Depuis la création 301 092
30 juillet 2013

Les livres et nous

J’aime les livres, mes livres, tous ceux que j’entasse pêle-mêle sur des étagères essoufflées par leur poids, mais qui renferment tant d’histoires qu’avec eux j’ai partagées.

Parfois l’un d’eux, coquin à souhait, me jette dans les bras de l’insomnie. Je ne relis que très rarement ceux déjà lus, de peur d’être déçu. Et bien que, parfois, il m’arrive de le regretter, mes livres préférés je les prête, ou bien je les offre, les conseille. Mon enthousiasme devient contagieux tant il est simple pour moi de faire naître les arguments d'un bon livre.

Nous n’y prenons garde que rarement, mais nos livres reflètent aussi qui nous sommes, nos pensées, voire nos différents parcours (culturel, politique, amoureux…). Ils retracent nos vies en quelque sorte. Peut-être qu’en lisant, nous nous découvrons. D’ailleurs, il est fréquent qu’un livre nous embarque dans un souvenir d’enfance, enfoui sous tant d’autres, nous fasse renaître un moment exceptionnel, un premier baiser, une tendresse ou la réussite de son permis de conduire.

Des livres, je ne peux tous les citer, ceux que j’ai dévoré, ceux qui peuplent mes bibliothèques, aussi certains ont le talent de trainer dans la mémoire plus longuement que d’autres, tels Le chagrin de Lionel Duroy, Petits suicides entre amis d’Arto Paasilinna, La table des enfants d’Isabelle Hausser, L’élégance du hérisson de Muriel Barbery ou les chefs-d’œuvre de Stéphan Sweig.

Les livres me sont donc des compagnons d’existence. Pourrai-je vivre sans eux ? Non, bien sûr, car ils sont aussi des anges-gardiens qui veillent partout où nous vivons, près de notre lit le plus souvent.

nathLaisser les  cendres s’envoler (éditions Léo Scheer, 2012) est celui que je découvre actuellement. Nathalie Rheims, dans son quatorzième roman, nous laisse approcher, pour la première fois, le visage de sa mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l’a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ?

Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s’envoler livre les secrets d’une relation brisée, les non-dits d’une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière. Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses  vérités les plus intimes, et vous invite à venir à sa rencontre.

Bonnes lectures estivales.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité