5 décembre 2012
La souffrance n'est pas qu'une conséquence des contraintes
"Nous souffrons dans le travail parce que quelque chose nous résiste : la matière, les machines, nos subordonnés qui ne veulent pas faire ce qu'on leur demande. Pour souffrir moins, nous sommes donc dans l'obligation de mobiliser notre intelligence et notre subjectivité - ce qu'on appelle traditionnellement la motivation. C'est aussi une ressource à partir de laquelle se mobilise toutes les ressources subjectives, jusque et y compris l'intelligence. Cette ingéniosité, quand elle atteint son but, permet de transformer la souffrance en plaisir". Christophe Dejours, Le Monde, 18 février 1998
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