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Vivons nos temps
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31 octobre 2012

Partir

Une jeune femme que j’apprécie beaucoup, qui œuvrait dans la médiathèque que je fréquente nous quitte, quitte son pays, la France, pays qui ne l’a reconnue qu’en tant qu’électrice, et, l’espoir ayant disparu, a pris la décision de partir.

Partir, oui, est-ce le but de chaque vie ? Partir vers un ailleurs prometteur, un ailleurs où le rêve, de nouveau, existe. Un nouveau lieu, des rencontres nouvelles, un environnement différent, de nouvelles bases pour renaître.

Mais enfin pourquoi devoir partir ? De ce monde, que les femmes en majorité contribuent à façonner, pourquoi cette insatisfaction ?

Les femmes rêvent d’un monde moins violent où la force des hommes n’aurait plus raison contre l’instinct de vie des femmes, où la solidarité ne serait plus un cheval de bataille électoral, un monde dont les ressources naturelles essentielles seraient préservées pour les générations futures.

Les femmes rêvent d’un monde où les enfants naissent et grandissent dans une famille unie, entourés d’affection.

Les femmes rêvent d’un monde où elles s’épanouissent dans un emploi enrichissant et qui n’aliène en rien leurs vies de femme et de mère.

Les femmes rêvent d’un monde où profiter d’une retraite décente pour elles-mêmes et les autres, auprès d’un compagnon aimant.

Mais aujourd’hui, les femmes sont horrifiées de constater qu’elles doivent encore parachever leur libération, elles s’épouvantent de constater qu’elles ne sont pas encore considérées comme des êtres à part entière, à subir encore nombre d’injustices.

Les femmes rêvent d’un monde où la science et ses clones ne puissent faire des enfants à leur place.

Et surtout, les femmes rêvent d’un monde où elles pourront aimer, toujours, quelque soit leur âge. Aimer mais aussi se sentir aimée.

Les femmes demandent-elles beaucoup ? Demandent-elles l’impossible ?

Alors oui, partir, je comprends. Alors belle route Alex. Que la Providence vous emmène à la table de tous vos souhaits.

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