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Vivons nos temps
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19 avril 2011

Etre écovolontaire

Les idées mettent beaucoup de temps à arriver à maturité. Ce sont de véritables plaques tectoniques. Pourtant, il y a urgence de les mettre en place. Notre pays, notre continent vivent dans un chomâge endémique qui l’abat psychologiquement et lui ôte tout tonus !

C’est pour cette raison que j’estime utile d’apporter ma contribution pour aider à répondre à ces nouveaux besoins, ceux-là mêmes qui permettront, dans l’avenir, à œuvrer pour le bien-être environnemental de tous.

Bientôt nombre d’entre nous auront la chance de partir en vacances de Pâques. Mais connaissent-ils l’écotourisme, cette autre façon de voyager ?

Aux Philippines et aux Maldives, le dynamitage des coraux pour la construction d’hôtels a gravement endommagé les barrières de corail et fragilisé l’industrie locale du poisson. Sur l’Everest, les détritus laissés par les alpinistes, de plus en plus nombreux, sont responsables d’une pollution endémique de zones restées longtemps vierges. Les exemples sont pléthore. Les dégradations de sites autrefois merveilleux ont réveillé les consciences et suscité une nouvelle façon de parcourir le monde : l’écotourisme.

Depuis 2005 on note un certain engouement pour ce type voyages : associations et voyagistes se sont engouffrés dans ce créneau en proposant des offres multiples.

Ainsi, aux Bahamas, sur l’île d’Andros, l’éco-lodge Tiamo a tout misé sur la préservation de la nature en construisant ses bungalows tout en bois, ce dernier provenant de forêts proches. Au Kenya, cette fois, c’est l’éco-lodge Shompole qui s’inscrit dans le développement durable : ce lodge, construit par la communauté masaï nous offre une immersion totale dans la nature, car camouflé dans la savane au milieu des hippopotames et des gnous.

Mais l’écotourisme ne se limite pas à une seule notion environnementale. Ce tourisme responsable insiste également sur la rencontre avec les populations locales. Il faut alors savoir renoncer à son petit confort bourgeois pour partager d’autres quotidiens. Ne pas craindre de bivouaquer à la belle étoile avec des Touaregs et des Berbères, ou dormir dans une case traditionnelle sans eau ni électricité dans un village béninois ou congolais.

Il faut néanmoins prendre garde aux comportements inapropriés. Ainsi, une sensibilisation préalable des écotouristes est souvent nécessaire. Une simple obole donnée à un enfant peut bouleverser un rapport familial puisqu’elle correspond souvent à plusieurs jours de salaire de parents qui travaillent toute la journée aux champs.

Une autre formule consiste à contribuer au financement de projets de développement (construction d’un puits d’eau, d’une école…) en versant un surplus, une sorte de taxe Tobin du tourisme pour permettre la mise au point de programmes alimentaires pour les enfants réfugiés du Cambodge ou de Madagascar.

Quelle soit, selon les cas ou les termes choisis par les tours-operateurs, « éthique », « solidaire », « durable » ou « environnementale », cette nouvelle forme de tourisme affiche une volonté de voyager plus respectueuse de l’autre, de sa culture, de son pays. Mais l’absence de vérifications et de réglementation autorise bien des dérives. Beaucoup attendent la création d’un label international.

Une idée qui voyage…visitez donc le site www.cybelle-planete.org, cette jeune association montpelliéraine, reconnue et souvent primée par la qualité de son travail, propose des séjours inoubliables (il faut lire les témoignages des écovolontaires). Alors, bonnes vacances et bon vent…

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