«Les Particules»: l’énergie sombre de l’adolescence, un film de Blaise Harrison
Sous le Pays de Gex, le CERN fait circuler des hadrons à la vitesse de la lumière. A la surface, un adolescent s’interroge sur la réalité du monde. Un film qui lie brillamment l’inquiétude existentielle et la physique quantique.
Vu du ciel, le car scolaire roule dans la nuit et l’on sait, depuis les plans d’ouverture de Shining, que ce genre de trajet sinueux présage des complications existentielles. P. A. (Thomas Daloz) somnole au fond du véhicule, Mérou, son ami d’enfance, le rejoint. Dans le matin glacé, ils arrivent au lycée et font les singes au fond de la classe. Laissant hors champ les adultes (profs, parents, psychologues, flics…), Les Particules propose un remarquable instantané de l’adolescence: bousculades et déconnades, fous rires et cris de bête, expériences hallucinogènes et musicales, teufs et anxiété…En savoir plus