Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vivons nos temps
Vivons nos temps
Publicité
Derniers commentaires
Vivons nos temps
Archives
Visiteurs
Depuis la création 301 018
30 août 2019

Difficile à croire : la «gay panic defense», l’arme des homophobes américains

gay Aux Etats-Unis, invoquer une «panique homosexuelle» après un meurtre peut permettre de réduire sa peine de prison ou d’y échapper. Très controversée, cette disposition est encore en vigueur dans la plupart des Etats américains.

Poignarder son voisin à mort et obtenir un allègement de peine en invoquant une «panique homosexuelle», c’est possible aux Etats-Unis. En septembre 2015, James Miller, un policier à la retraite, a tué Daniel Spencer de deux coups de couteau. Lors de son procès, il s’est défendu en accusant son voisin de 37 ans de moins que lui de lui avoir fait des avances sexuelles. Ce dernier aurait cherché à l’embrasser lors d’un dîner.

La stratégie de défense a fonctionné. En avril 2018, le Texan a été condamné pour homicide par négligence et non pour meurtre ou homicide involontaire, écopant uniquement de 6 mois avec sursis, de 10 ans de liberté surveillée, d’une amende de 11 000 dollars à verser à la famille de la victime et de 100 heures de travaux d’intérêt général. Malgré son crime, il n’est jamais passé par la case prison.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette très controversée «gay panic defense» (avec son pendant, la «transgender panic defense»), qui de fait utilise l’identité sexuelle de la victime pour justifier un acte violent, est toujours appliquée dans la plupart des Etats américains. En apprendre plus

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité