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Vivons nos temps
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19 juillet 2019

Ces créatures qui hantent les eaux suisses

lac Emplis de mystères, les lacs sont le décor privilégié de nombreuses histoires anciennes. Symboles d’inconnu, de purification ou de sources nourricières, les eaux de nos lacs sont au cœur de plusieurs mythes.

Il était une fois un pays de montagnes et de lacs. Ces derniers étaient si nombreux, si impressionnants, qu’ils ont nourri, génération après génération, fantasmes et imagination des petits et grands. Les contes et légendes, populaires ou oubliés, s’amusent ainsi à expliquer leurs formes, leurs fonds et leurs transformations.

Trois larmes pour trois lacs

Parmi les légendes les plus connues, celle de Gargantua. Alors qu’il se rendait en Italie, le géant mythologique celte chercha à s’hydrater. N’y parvenant pas dans le Rhône, trop étroit pour lui, il commença à creuser de ses mains. Les tas de déblai déposés sur la rive gauche du fleuve formèrent le mont Salève, baptisé ainsi car des villageois observant la scène se seraient exclamés: «Ça lève!» «Le grand trou, quant à lui, n’est autre que le lac Léman», détaille Denis Kormann, auteur d’une série de livres de contes publiés chez Helvetiq. Avant de partir, Gargantua lança dans un accès de colère deux grosses pierres en direction de la rade de Genève, donnant ainsi naissance aux pierres du Niton.

A propos de son éditeur: Hadi Barkat, l’inventeur fou qui fait rayonner Helvetiq

Une autre légende raconte que si la région genevoise est si belle et prospère, c’est suite au passage de trois anges. «Une fois leur travail achevé, contemplant le paysage, ils auraient chacun versé une larme, créant ainsi trois lacs: le Léman, le lac du Bourget et le lac d’Annecy», décrit Christine Pompéï, autrice de livres sur les contes suisses publiés par Auzou Suisse.

A l’embouchure du Rhône, «on raconte qu’une nymphe du nom de Brume attend les jeunes hommes, narre Denis Kormann. Attirés par sa beauté, ceux qui l’ont suivie à travers le brouillard ne sont jamais revenus.» La légende a pour vocation de raconter une histoire sur les lieux. Le conte a une dimension initiatique, une morale. «En Suisse, ils sont étroitement mélangés, soutient-il. Il y a un renouveau de l’intérêt pour eux, car les Suisses sont attachés à leur territoire et à la nature.» D'autres créatures

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