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31 mai 2019

En Suisse, quel avenir pour les puces sous la peau ?

puce Une puce électronique qui sert de clé, de billet de train, de carte bancaire… En Suède, ils sont déjà plus de 4000 à s’en être fait greffer une. En Suisse, le secteur bancaire reste attentif mais prudent. Cependant la médecine s’y intéresse de plus près.

Peut-on imaginer pareille scène en Suisse? Vous prenez le train. Sans aucun billet, ni dans vos poches, ni sur votre smartphone. Pourtant, vous êtes en règle. Au moment du contrôle, vous tendez la main. Un scanner s’approche de votre peau, entre le pouce et l’index. Un coup d’œil à l’écran: «bon voyage». Un jeu d’enfant – auquel les Suisses ne participeront cependant pas de sitôt, selon une porte-parole des CFF.

En Suède, où la compagnie Statens Järnvägar (les CFF locaux) propose un service de billet sous forme de puce électronique greffée sous la peau, on s’y est rapidement accommodé: le voyageur bionique achète son ticket sur son smartphone puis effleure la puce, qui le télécharge. Stephan Ray, 45 ans, directeur de la communication des chemins de fer suédois, a sauté le pas en mars 2017. «Par curiosité et parce que la compagnie, qui est sans doute la plus connectée du monde, se lançait dans ce projet.» Il s’en sert aujourd’hui pour voyager, ouvrir la porte de son club de sport, déverrouiller son casier dans le vestiaire, ouvrir son bureau, stocker ses cartes de visite et son profil LinkedIn.

Lire aussi: Un indic sous la peau

La Suède, laboratoire du futur pour le reste du continent?

On estime, en 2019, à 4000 le nombre de Suédois équipés d’une puce électronique. Un chiffre en constante évolution qui fait du royaume le leader du monde en matière d’hommes ou femmes «amélioré(e)s». On les surnomme les «Björn Ciborgs», en hommage à l’icône blonde au bandeau Fila qui remporta son dernier Roland-Garros l’année de naissance de Roger Federer. Pourquoi en Suède et pas ailleurs? Chercheur spécialisé en microbiologie et en sciences de la communication à l’Université de Lund, Ben Libberton estime que «les gens y sont très à l’aise avec les innovations, beaucoup moins méfiants qu’ailleurs». En savoir plus

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