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7 mai 2019

Comment les banques veulent séduire les femmes

eco Qu’elles soient clientes ou employées potentielles, elles intéressent de plus en plus les grands établissements, qui tentent de les attirer de diverses manières. Evénements, sponsoring, objectifs, les plus actifs ne sont pas nécessairement les plus efficaces.

C’est l’histoire d’une expat, installée en Suisse depuis plusieurs années, qui veut se constituer un 3e pilier. Au moment de prendre rendez-vous avec son banquier, d’une des deux grandes banques helvétiques, celui-là lui demande: «Et votre mari vous accompagnera?», sous-entendant qu’il pourrait l’aider à prendre une décision. Cela se passe en 2019 et c’est typiquement le genre d’histoire que les grandes banques ne veulent plus entendre.

Car UBS et Credit Suisse ont réalisé le potentiel que les femmes représentent et lancé des offensives de charges. C’est parfois très visible. Comme la campagne de publicité d’UBS en 2016 arborant les photos de la célèbre photographe américaine Annie Leibovitz sur les femmes, travail ensuite transformé en exposition itinérante sponsorisée par la banque, aux quatre coins du monde. Ou comme la multitude de conférences sur l’égalité soutenues par les grandes banques. Ou, nettement plus discret, comme les programmes d’éducation financière pour les filles.

Les femmes représentent une opportunité d’affaires à la fois délaissée et croissante dans la gestion de fortune. D’après le Boston Consulting Group, la fortune privée en mains féminines a grimpé de 34 000 à 51 000 milliards de dollars entre 2010 et 2015. De même, dans son rapport sur la fortune mondiale, publié en automne dernier, Credit Suisse se concentrait également sur les femmes, montrant que l’écart entre les genres avait considérablement diminué dans ce domaine au cours du XXe siècle. Selon ses calculs, un meilleur accès au travail et à l’éducation leur permet désormais de détenir même 40% de la richesse mondiale. Même si, depuis 2000, soulignaient encore les experts, cette part stagne... La suite de l'enquête

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