Sexe et poupées, histoire d’un désamour
En Suisse et en Espagne, plusieurs projets visant à remplacer les prostituées par des êtres de silicone ont vu le jour. Lancé en 2003 au Japon, le phénomène du «sex business» de poupées a pourtant subi un échec retentissant.
Novembre 2016: la société suisse FaceGirl, spécialisée dans les services érotiques, promet d’ouvrir à Rive un café-pipe robotisé. Les fellations seront administrées par des poupées de silicone équipées d’une bouche vibrante. Coup de pub? Qu’elles soient effectuées par de vraies ou de fausses filles, à Genève, les prestations sexuelles tarifées sont proscrites dans les bistrots. Le projet tombe à l’eau.
A peine trois mois plus tard, en février 2017, un homme d’affaires espagnol ouvre à Barcelone le premier bordel de sex dolls d’Europe: LumiDolls. «Pour 120 euros de l’heure, les amateurs peuvent retrouver dans une chambre un des quatre mannequins de silicone hyperréalistes proposés par l’établissement.» En savoir plus