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30 janvier 2019

Une BD pour évoquer l’alcool qui tue

vin Stéphane Louis publie le roman graphique «Mon père ce poivrot». Avec son trait semi-réaliste, il y évoque les conséquences de l’alcoolisme sur la cellule familiale.

Auteur reconnu dans le milieu de la bande dessinée de science-fiction, Stéphane Louis a aussi scénarisé Road Therapy, un roman graphique sur la bipolarité, dont il avait confié le dessin à Lionel Marty. Il revient avec Mon père ce poivrot, un album sur l’alcoolisme largement inspiré de sa vie et celle de son père, et il tenait cette fois à réaliser cet album en solo. «Le sujet était trop intime pour que je le confie. C’était même évident, je ne me suis jamais posé la question», raconte-t-il.

Lire aussi: «La bande dessinée est une forme de littérature»

Les 72 pages de ce nouveau roman graphique content l’histoire de Lucien Basset, un père alcoolique qui souhaite revoir son fils Rémy et «lui sauver la vie», après des années de rupture. L’histoire tient en une seule ligne et étonne le lecteur jusqu’à la dernière page. S’il ne s’est pas directement représenté dans l’album au travers du personnage de Rémy, Stéphane Louis a bel et bien vécu cette histoire avec son père, Maurice, décédé en 2006.

Celui-ci avait été appelé Lucien Basset, par erreur, jusqu’au jour de son certificat d’études. C’est la femme du dessinateur, également coloriste de l’album, qui l’avait incité à reprendre contact avec lui quelques années avant sa disparition. «Elle m’a surtout invité à le faire afin de ne pas le regretter par la suite, précise Stéphane Louis. Cet album n’est pas une thérapie, ni une catharsis. J’ai pu régler mes problèmes avec lui de son vivant.»

La suite de l'article du Temps

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