Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vivons nos temps
Vivons nos temps
Publicité
Derniers commentaires
Vivons nos temps
Archives
Visiteurs
Depuis la création 301 007
10 janvier 2019

Toujours sans Moix, par Rebecca Amsellem

klimt « – Vous pourriez aimer une femme de 50 ans ? – Ah non, il ne faut pas exagérer ! Ça, ce n’est pas possible. » À votre place, je n’aurais aucune envie de lire un énième édito sur les névroses de Yann Moix. En effet, dès lors que cela se passe dans les règles du consentement, le monde n’en a rien à faire que Yann Moix privilégie – du fait d’un désir périssable – des relations qui ne durent que quelques mois. Ou les femmes de 25 ans. Ou les femmes asiatiques. Ce qui m’intéresse ici ce ne sont pas tant les goûts de Yann Moix pour les femmes jeunes (Sophie Fontanel a parfaitement répondu à ce thème) ni son fétichisme pour les femmes asiatiques (Grace Ly explique avec justesse que ce n’est pas du racialisme mais du racisme), mais toutes ces personnes bien intentionnées qui ont volé au secours des femmes qui, les pauvres, n’arrivaient pas bien à se faire entendre.

On pourrait se réjouir de la prise de position – courageuse – du journaliste Mathieu Pécot : « Je n’apprends rien, écrit-il sur Twitter. Il y a une quinzaine d’années, ce clown préférait déjà les étudiantes. Enfin il préférait surtout coincer ma sœur dans les chiottes d’un bar pour tenter de la forcer à l’embrasser. Fi- Fi-fi-fi-fi-fi-fils de pute ». On peut s’en réjouir car je cherchais justement une illustration pour exposer le sexisme bienveillant, également nommé « faux féminisme ». Ce cadre théorique, sous couvert de soutenir les femmes et plus largement la cause féministe, renforce les stéréotypes de genre. Ici, le journaliste prend la parole publiquement sur une agression sexuelle dont sa sœur est survivante... Vite la suite

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité