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9 janvier 2019

L’homme-boucher. Florence Burgat "L’humanité carnivore"

floA l’heure où les dénonciations de la souffrance animale se font plus vives et où fleurissent les régimes sans viande, comment expliquer la persistance d’une humanité carnivore, ni naturelle, ni rationnelle ?

" Alors que les vidéos filmant des abattoirs de volailles et autres animaux de consommation de l’association L214 ont ponctué l’actualité ces derniers mois, les questionnements philosophiques sur notre consommation carnée ont émergé de manière plus vive dans l’espace public. Dans un contexte de remise en cause plus globale de notre modèle agricole et alimentaire, l’ouvrage de la philosophe Florence Burgat contribue justement à renouveler ce débat. S’inscrivant dans la tradition de la philosophie animale, qui s’attache à comprendre la construction progressive de la séparation entre condition humaine et animale, cet essai s’avère aussi riche que dérangeant. La démarche de l’auteure part d’une insatisfaction intellectuelle et scientifique, d’un « “reste” à penser » de l’alimentation carnée humaine, qui résulte selon Florence Burgat des limites rencontrées par les analyses de la discipline qui prend habituellement cette alimentation pour objet, l’anthropologie culturelle et religieuse..."

Voir l'analyse de Coline Salaris, chercheuse associée au Centre Émile Durkheim et à l’Institut d’études politiques de Bordeaux, où elle a soutenu en décembre 2015 une thèse portant sur les mobilisations de victimes dans les problèmes de santé publique.

Note de votre serviteur : les écrits de Florence Burgat sont à la fois très érudits, humanistes et réflexifs

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