Des diamants de synthèse pour enterrer l’extraction
De plus en plus de joailliers misent sur les diamants de laboratoire afin d’en finir avec des processus miniers polluants. A l’image de la marque française Courbet. Le coût énergétique de production peut toutefois être élevé.
Manuel Mallen pianote sur son portable avant de tendre une photo. Une mine à ciel ouvert en plein milieu d’un lac canadien. «Vous en pensez quoi? Moi j’appelle ça la maladie de la peau de la terre.»
Cet ancien collaborateur de Piaget et Baume & Mercier a fondé en mai dernier sa propre marque de bijoux, Courbet, située au cœur de la place Vendôme parisienne. Sa particularité: elle ne s’approvisionne qu’en or recyclé et en diamants de synthèse, qu’elle qualifie «d’écologiques et éthiques». Des pierres produites en laboratoire qui ressemblent à s’y méprendre aux originales mais qui restent encore boudées par le monde du luxe... La suite de cet article