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5 décembre 2018

Diable, qui suis-je ? ou l'omniprésence de la liberté de Shirley Goldfarm. Un dossier des Glorieuses

shirley Shirley Goldfarb souhaitait devenir rabbine. Elle était alors professeure d’hébreu à New York et suivait des cours de théologie. « J’ai toujours cherché, cherché, toujours dans le noir, j’étais fofolle, une aveugle à New-York, quand j’ai commencé ma carrière » dit-elle à Michel Sicard dans un entretien à l’été 1979. Shirley Goldfarb choisira finalement la peinture, un peu par hasard. Un jour, un professeur qui lui avait un peu enseigné la peinture lui dit : « Vous avez du talent, pourquoi ne devenez-vous pas peintre? » Si elle a d’abord pensé que c’était une idée complètement dingue, elle se retrouvait néanmoins quelques années plus tard à ouvrir la porte d’une école de peinture, par « instinct ». On lui propose tout de suite de devenir modèle nue. « C’est comme ça que je suis entrée dans la peinture ». C’est d’ailleurs dans une de ces sessions qu’elle rencontre son mari, l’artiste Gregory Masurovsky.

L’artiste américaine déménage à Paris en 1954, à 29 ans. Elle est optimiste. « C’est ce qui me pousse à continuer, même dans cette période de monochromisme, je suis sûre que quelque chose va arriver après, j’ai cet optimisme absolument fou en moi. Je suis née optimiste et je pense quand je me lève le matin : ‘Aujourd’hui quelque chose de merveilleux doit arriver!’ ». Continuer votre lecture

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