17 novembre 2017
Fatima Softic, libre d’attendre
Elle a fui la Bosnie en 1992. Son mari est mort là-bas. Elle a tenu chaque jour un journal qu’elle destinait à ses petits-enfants. C’est aujourd’hui un livre et le témoignage d’une résilience. Son livre, au fond, est une longue lettre. Celle d’une femme à son amoureux. Et si nous avons accès à cette intimité, c’est qu’une tragédie hache le récit, un événement majeur de la fin du siècle dernier, la guerre de Bosnie (1992-1995). Fatima Softic a perdu là-bas 51 des siens, tombés au champ d’horreur. En lire plus
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