Citoyen hackeur. Enjeux politiques des civic tech
Pour accroître la participation citoyenne et la réactivité politique, de nouvelles civic tech revendiquent aujourd’hui de « hacker » la démocratie. Au delà de la séduction qu’elles peuvent exercer, ces technologies peuvent-elles transformer la politique en profondeur ? Quel projet portent-elles ? Le diagnostic est maintenant largement partagé : la démocratie, au moins dans sa forme représentative, serait « malade », à bout de souffle. Elle serait débordée par la défiance exprimée par des citoyens réfugiés dans l’abstention et prêts à se mobiliser dans la rue pour venir contester les décisions prises par des gouvernants en manque de légitimité. La suite et l'analyse de Clément Mabi, maître de conférence en Science de l’information et de la communication à l’UTC de Compiègne