La fin d'un monde ?

La violence a encore sévi en France, mais cette fois dans une église où un prêtre a été égorgé. J'ai beau cherché à analyser la situation actuelle sur les causes de la dégradation humaine, je ne peux y résoudre à trouver une raison à cela.

Mais à qui profite le crime ? Si on n'ouvre pas un dialogue entre tous, nous ne sortirons pas de la spirale d'autodestruction dans laquelle nous nous enfonçons.

Ce crime n'est pas admissible, mais attention à ne pas tomber dans le piège de la haine que l'on nous tend.

« L'environnement humain et l'environnement naturel se dégradent ensemble et nous ne pourrons pas affronter adéquatement ces dégradations si nous ne prêtons pas attention aux causes qui sont en rapport », rappelle le Pape François.

Et cette dégradation sociale créé la haine, exacerbe toutes les peurs, et amène le terrorisme sous toutes les formes.

J'en ai assez d'écrire des « requiem », pour honorer les victimes innocentes tombées sous les bras armés de fous, d'individus « perdus », orphelins de repères.

Sans compter le cynisme de « l'immédiateté » politique (ou l'intervention opportune) où chaque camp se rejette la faute sans apporter la moindre solution.

Moi qui naïvement croyait que la grandeur politique se révélait dans les moments difficiles afin d'inscrire dans le projet de la Nation, le devoir de responsabilité.

Je rends hommage, une fois encore, aux victimes de cet odieux attentat, attentat à la fois contre les hommes et la démocratie.