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1 octobre 2013

La peur de l’insignifiance de Carlo Strenger

lapeur L’auteur ici, qui est, rappelons-le, psychosociologue, n’hésite pas à rebaptiser l’humain « homo globalis », une nouvelle espèce au même titre qu’il y eut Cromagnon ou Néandertal. Mais s’il s’agit d’une évolution, elle n’est pas forcément un progrès, car elle mène à l’ébullition : l’homo globalis pète les plombs ! Ses caractéristiques ? L’hyperinformation, l’hyperconnection, l’interaction (apparente), via l’apparition d’Internet. L’hyperconsommation identitaire aussi, puisqu’un achat en appelle un autre, avec des marques, des codes. Sans omettre la course à l’illusion de l’efficacité et de la performance. Pas le temps de penser, il faut dépasser nos limites ! Et si c’était cela le facteur numéro 1 de la dépression et du burn out ? Strenger hurle son gigantesque ras-le-bol contre ce qu’il nomme la spiritualité pop : gourous, philosophies teintées d’exotisme, recherche d’équilibre physiospirituel, à grands coups de recettes toutes faites. Lui, il préfère prôner l’acceptation active de soi, à savoir la prise de temps pour bien se connaître, repérer et accepter ses limites au lieu d’être obsédé par ses blocages : nul ne peut être débloqué de partout sous peine… de débloquer ! Faites comme bon vous semble. Bon, pas bien !

La peur de l’insignifiance de Carlo Strenger, éditions Belfond, sept. 2013

Lire l’article de Catherine Siguret « Dépolluez le quotidien », Questions de femmes, octobre 2013 (chez votre marchand de journaux)

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