Chirurgie esthétique : pourquoi les hommes s’y mettent-ils ?

Tenez, je viens de croiser un article qui traite du domaine de la chirurgie esthétique au masculin, dans un magazine féminin.

De quoi s’agit-il exactement ? D’après Catherine Séguret, la journaliste rédactrice de cet article, ce qui pousserait les hommes à s’occuper d’eux-mêmes c’est la jeunesse qui s’en va, mais aussi sur la pression de leurs compagnes ou épouses, (voire leurs mères pour certains – cela c’est moi qui l’ajoute).

Sur le marché de l’esthétisme, les hommes ne représentent que 2%, mais 10% de la clientèle des chirurgiens !

Mais ce changement dans les habitudes « viriles » des hommes a pu intervenir grâce à des pionniers tels David Bowie, Michel Polnareff, Jean-Paul Gaultier, mais aussi dans les années 50 Marlon Brando, Elvis Presley, James Dean qui lui jouait sur la fragilité au masculin.

Cependant, ils restent des aficionados de la virilité brutale et archaïque représentés par des icônes du sport comme Sébastien Chabal (je suis une brute mais surperbeau) ou David Beckham (je suis beau et je les tombe toutes).

Mais il y a un domaine qui rassemble : si les hommes prennent soin d’eux, c’est l’amour qui les y pousse. Toujours selon Catherine Séguret, nous serions parvenus à l’égalisation des sexes (presque égalisation) : les femmes travaillent, sont libres, et s’autorisent à faire l’amour avec la personne de leur choix, et donc, l’homme se doit de se laisser choisir, donc désirer. Le « marché de l’amour » est devenu égalitaire : on ne peut plus se recaser avec un gros bide et des paupières de sharpe (chien chinois hideux), à moins d’être milliardaire (mais là ce n’est plus séduire mais acheter).

Drôle d’époque où tout va très vite, les contingences d’hier, devenues obsolètes, ont laissé place au mariage pour tous, au droit pour les hommes d’investir sur leur capital corporel, et si derrière tout cela, se cachait une forme de respect vis-à-vis des femmes ? Si prendre soin de son esthétisme (comme les Grecs le faisaient d’ailleurs) devenait un devoir, le monde ne serait-il pas plus beau ? Et si la Sécu remboursait ces soins-là, peut-être y aurait-il moins de mal-être ?

Ne nous perdons pas en conjectures, chacun fera ce qui lui plaît, finalement. En revanche, moi j’ai déjà choisi depuis longtemps : je prends soin de mon capital peau car j’en ai qu’une !

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