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22 novembre 2012

Ces Chevaliers de la bienveillance

coeurTenez, je tombe sur un article du magazine Elle du 16 novembre dernier, traitant de ces Chevaliers de la bienveillance. Le magazine les cite : Alexandre Jollien, Frédéric Lenoir, Christophe André, Mathieu Ricard, Laurent Gounelle, et tous partagent ce même leitmotiv : Comment vivre ?

Leurs ouvrages se vendent fort bien car les gens sont déboussolés. Mais comment se fait-il que nous en sommes réduits à suivre des « guides de vie » ? Je crois, personnellement que nous souhaitons contrôler l’incontrôlable, la vie quoi. Sauf que ce contrôle ne peut être que limité. Bien sûr il est possible de contrôler sa respiration, de contrôler quelque action telle l’apnée, mais, en règle générale, le contrôle volontaire ne peut être que partiel.

En fait, le véritable défi est d’avoir conscience de nos justes possibilités. Ce qui débouche, évidemment, sur le sentiment même de soi.

Je n’ai rien contre ces « guides de vie » et j’ai même lu avec intérêt certains ouvrages de Frédéric Lenoir. Cependant, dans mes périodes de doute, je préfère m’abandonner dans les œuvres de grands peintres. Parce ce qu’elles m’apportent une harmonieuse unité du monde. Bien sûr, tous les artistes subissent ou ont subi les influences du terroir d’où ils sont issus, qu’elles soient familiales, sociales, politiques. Néanmoins, ils sont parvenus à les dépasser pour créer ou recréer un monde non seulement autre mais aussi accessible.

S’il est malaisé aujourd’hui de distinguer les divers apports d’ordre physique ou spirituel qui, tels les aliments se mêlent afin de nourrir et d’élaborer notre personnalité, on doit privilégier nos choix intimes, et non ceux imposés par les caprices du hasard.

Le voyage, en effet, peut être long. En revanche, être fidèle à ses choix intimes permet d’obéir au souci de dépasser les apparences, en extrayant l’essence de la réalité, ce qui donnera toute sa richesse à notre vie intérieure. Et cette dernière, une fois libérée, telle la floraison printanière, inondera d’émotion tout ce qui nous entoure.

C’est peut-être là que nous pourrions être capables, envers et contre tout, de transformer nos rêves en réalité.

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