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Vivons nos temps
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27 octobre 2012

Cord’Zam, les fées musiciennes

cordzamHier soir, me trouvant dans le département du Tarn, je croise l’info qu’un groupe de musiciennes offre un spectacle à Saint Juery (près d’Albi). Etant disponible, je décide de m’y rendre. Et même la pluie ne me décourage pas.

Et voici que déboule sur la scène ce fameux quatuor à cordes. Quatre nymphes apparues d’un autre monde, un monde enchanté me semble-t-il, au premier abord. La curiosité me pique, et j'accepte de me laisser « engloutir » dans leur monde, dans lequel elles nous invitent.

Tout au long de leur spectacle, une conviction s’installe : elles évoluent sur des voies parallèles aux nôtres pour mieux nous rejoindre et nous emporter.

Ce jeune quatuor féminin nous happe dans son sillage, dans son appétit de vivre, nous sauvegardant ainsi de toute contrainte.

Réduit à ne parler que par intuition, je ne crois pas me tromper en lisant quelques traits communs avec certaines bonnes fées bienveillantes : la fée Musica, la fée Romantica, la fée Espiegleria et, je ne l’omets pas, la fée Amore.

Le sport aurait pu les réunir, un cercle bibliophile, l’appartenance à un club de football, à une idéologie, mais non, c’est la musique. Quel beau dénominateur commun !

Et loin d’être des primesautières, elles seraient plutôt hardies en leurs jeux, nous entraînant dans un monde imaginaire, coquin aussi, nous faisant partager une allégresse bienvenue.

Et ce n’est pas déprécier leur don exceptionnel de la cohésion de groupe qu’exprimer le regret que ces nanas là soient restées en deçà de leurs possibilités. Elles détiennent bien d’autres talents, d’autres cordes à leurs arcs (plutôt à leurs violons, et pas seulement des « ré ») que je soupçonne réservés à être semés tout au long de leur carrière débutante.

Vous l’aurez compris, dans le voyage, l’amour, le vagabondage se niche leur inspiration. Leur souci de nous amuser – avec leurs « caprices  de femmes»- s’affirme aussi important que leur préoccupation de nous offrir le meilleur d’elles-mêmes.

Cord’Zam, prononcer les deux syllabes de ce nom, c’est évoquer l’existence d’un monde où se rencontrent la joie, la gaieté, la folie, le conte, et l’amour nu. C’est évoquer le talent de quatre jeunes et jolies femmes, séductrices aussi. C’est évoquer leur Tarn natal, la brique rose de la cathédrale Sainte Cécile, le peintre Toulouse-Lautrec, les coteaux de Gaillac où les grappes de raisin mûrissent sous un soleil généreux.

Cord’Zam, un univers musical et burlesque où le rêve peut devenir réalité.

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