Vers un monde des possibles ?
Pour fuir la dictature des polémiques diverses et variées, je vous rappellerai que nous ne devons compter que sur nous-mêmes pour trouver une issue positive à cette austère crise économique (mais pas pour tous, comme souvent).
Par exemple, la France est enviée pour sa qualité de vie, et sa douceur. Donc, investissons dans notre art, à savoir, le réceptif et tous ses périphériques (arts, musées, spectacles, tourisme, chambres d’hôtes…). Et ce n’est pas ici une caricature, le seul avantage comparatif de la France repose sur son niveau de vie.
Il nous faut aussi appliquer des règles similaires à l’Argentine, afin de privilégier nos savoirs-faire : fin 2011, le gouvernement argentin a tout simplement interdit la vente d’iPhone sur son territoire pour une durée indéterminée. Motif invoqué : ce smartphone est entièrement produit à l’étranger.
Il nous faut aussi « démondialiser », c'est-à-dire, pratiquer comme l’ont compris les Londoniens, des centrales d’achats communautaires dont les fournisseurs sont issus du bassin local. Certains défendent aussi l’idée d’une gouvernance mondiale. Je suis, quant à moi, circonspect de la chose, car cela sous-entendrait une technocratie au pouvoir car ce principe ferait la part belle aux spécialistes en tout genre, et surtout, ce gouvernement mondial croulerait sous un empilement administratif de plus.
Oui, un autre monde est possible, et je le rencontre de plus en plus souvent aujourd’hui, des chefs d’entreprises, plus nombreux chaque jour, créent une façon éthique et sociale de faire du profit. Ils découvrent l’économie positive, qui est, faut-il encore le rappeler, une économie qui fait du profit, non un but mais un moyen. Et surtout, apprenons à « déconsommer » et donc, consommons différemment. Ce matin j’entends, sur France Musique, que des chercheurs français ont prouvé la dangereuse toxicité des ogm Monsanto. Vous en faut-il plus pour changer de société ?
Je vous souhaite une belle journée