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24 octobre 2011

Sexisme ordinaire

carltonDans l’affaire Strauss-Kahn, et qui continue avec la nouvelle affaire du Carlton de Lille, nous avons tout entendu en remarques sexistes et misogynes allant du « Il n’y a pas mort d’homme » « au troussage de domestique » en passant par « c’est un tort d’aimer les femmes ? » ou les commentaires établissant un lien entre l’apparence physique des femmes, leur tenue vestimentaire et le comportement des hommes qu’elles croisent. Quoi qu’il en soit, un homme puissant semble avoir plus de crédibilité qu’une femme de ménage. Même Madame Banon a jeté l’éponge.

Ces propos, tenus par des personnalités publiques ne font que conforter l’impunité totale d’un sexisme qui se déchaîne à la première occasion. Aucune autre forme de discrimination ne saurait être tolérée mais, quand il s’agit des femmes, tout est permis ! Dans le cas du viol, on minimise, le viol ne serait qu’un dérapage. Et bien, non ! Le viol est et restera un crime. Pendant combien de temps va-t-on continuer à nier ces violences faites aux femmes ? Pourtant, les chiffres sont là : 75000 femmes sont victimes de viol chaque année en France ! Sans parler de celles qui décèdent sous les coups de leur conjoint. Parce que beaucoup d’hommes continuent, encore et toujours, de vouloir exercer leur domination sur le corps des femmes, des femmes sont violées, harcelées. Dans le monde du travail, dans le sport, dans les medias, dans la publicité, dans le langage, dans la rue, partout le sexisme et la discrimination sont omniprésents. Face à cette société machiste et patriarcale, face à tous ceux qui se réfèrent à la nature des sexes pour justifier les violences dont sont victimes les femmes, des femmes et des hommes luttent. Car être féministe, ce n’est pas haïr les hommes, mais considérer qu’il y a un rapport social fondé sur la domination masculine qui entraîne, pour les femmes, des discriminations systématiques et, pour les hommes, des privilèges. C’est ce rapport qu’il faut changer, par la lutte collective. Etre féministe, c’est vouloir une société de paix, de justice, d’égalité où la dignité humaine est respectée. Et je suis devenu, dans cette configuration du mot, féministe.

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